Looooong silence depuis plusieurs mois! Et pas seulement à cause du Coronaconnard ! Non, mon cocooning vient de ce que j’étais plongé dans l’écriture d’un nouveau roman. Pas le temps ni l’envie d’écrire quoi que ce soit d’autre alors, ni de gaspiller la moindre précieuse goutte de temps. Car quand on écrit, on continue néanmoins d’aller faire les courses de recevoir des amis, de répondre au téléphone… Et tout ça c’est tellement chiant, ça vous bouffe les journées, ça vous détourne l’attention, ça vous disperse, les gens vous demandent « A quoi tu penses? » Bref, on voudrait passer chaque seconde avec les personnages, la construction, les formulations, le style… mais on ne le peut pas; alors si en plus il faut tenir les pages d’un blog!!!! Mais bon, voilà, c’est fini! Je ne reviendrai pas sur toutes les migraines et autres nuits agitées, ni sur les ré-écritures, les changements de pied, de titre, de virgules et de coquilles corrigées… Déjà qu’il faut sans doute être maso pour s’imposer de tels supplices, on ne va pas en plus les détailler. Bref, une autre prochaine fois, je raconterai un peu plus en détail peut-être de quoi que ça cause et comment les éditeurs vont se ruer dessus, mais pour aujourd’hui ce sera juste: Ouf ! et buvons un coup! Ah oui, le titre? J’oubliais: La croisette des albigeois… Ca vous plait? Moi, moyen, mais pour le moment je n’ai pas trouvé mieux.
Corona virus
Prévue samedi 14 mars à la librairie Coulier de Castres, une présentation-signature est annulée pour cause de Covid 19, le virus qui met la France en mode « pause ». Une autre est prévue au même endroit pour le 28 mars… Si le couvre-feu est levé d’ici là…
Nouvelles du front
Deux autres présentations-signatures ces derniers temps pour continuer d’alimenter la flamme.
L’une, le mercredi 12/02 à l’Espace Auteurs de l’Harmattan (rue des Ecoles/Paris) pour donner une deuxième chance à tous ceux qui n’avaient pas pu se déplacer à cause des grèves de décembre lors de la première du genre. Hélas : fréquentation très faible et grosse déception de l’auteur de ces lignes. Pourtant beaucoup avaient dit qu’ils se déplaceraient… Politesse suivie de fatigue? Heureusement ceux qui étaient là ont bien aimé se retrouver et c’était très sympa au final. Merci à Faustine pour la photo !
L’autre, le samedi 15/02 à l’Espace Culturel E.Leclerc de Castres. De meilleurs résultats cette fois. Les clients de la librairie se sont en effet montrés curieux pour la plupart, disponibles pour une brève présentation de ma part. Chouette de voir s’illuminer l’oeil des gens quand ils comprennent de quoi il s’agit (peut-être aussi la raison est que je m’améliore peu à peu dans ce nouveau rôle de vendeur à la criée…) et une dizaine de ventes au total. Depuis, l’une de ces lectrices m’a d’ailleurs fait l’honneur d’un post enthousiaste sur Facebook :
Un premier écho !
Il ne fallait pas que je m’impatiente. Alors que justement dans mon précédent article je me plaignais du peu de réactivité de ceux qui pourraient faire connaître mon bouquin, voilà que ça vient. Un article assez enthousiaste me redonne confiance. Ci dessous le lien: http://www.luckysophie.com/2020/01/une-taupe-l-oeil-doux-etonnant-roman-2.0.html
Ne serait-ce qu’un seul coup de cœur comme celui-là dans Télérama ou l’Obs et ce serait parti ! On croise les doigts.
Premiers résultats
Voilà deux mois environ que la Taupe est sortie de son trou. Les amis qui l’ont lu me font en général des retours très positifs. Avec des nuances toutefois.
Les très enthousiastes me complimentent sur l’ensemble roman+site en général. Ils louent le travail en profondeur, apprécient beaucoup la fin « un feu d’artifice » et certains disent que le récit « autobiographique » L’Oeil Triste et doux… » est ce qui les a le plus touchés.
La majorité s’arrête pourtant à la lecture du roman, et promettent d’aller plus tard sur le site, mais je crains que ce ne soit une politesse. L’outil numérique n’est-il pas encore suffisamment familier pour y plonger sans hésitation? Le sera-t-il jamais? En tout cas, venant de cette catégorie de lecteurs, ce qui ressort le plus souvent est l’étonnement devant l’alternance de langage « normal » (la vieille dame) et « djeuns » (Elna) « Comment as-tu fait pour capter cette langue? » « Quel talent d’observation et de retranscription ! »
Pourtant force est de reconnaître que les ventes stagnent. Plusieurs signatures, des mailings, des services de presse (avec quelques résultats, très locaux) et la centaine d’exemplaires vendus n’est même pas encore atteinte. En fait à quelques rares exceptions près les acheteurs se limitent à mon cercle de proches. Et encore; très nombreux sont ceux qui promettent d’acheter le bouquin, mais finalement ne le font pas. Paresse? Oubli? Je crois que même eux passeraient plus facilement à l’acte si le livre faisait d’une manière ou d’une autre le buzz, sortait de l’anonymat. Là est donc la difficulté, obtenir un avis, une critique, une recommandation sur un média national ou à la rigueur un ou deux blogs. J’y travaille, je multiplie les appels du pied, mais pour le moment ça ne vient pas!
Flash back 10 : Parution
Mon bouquin 2.0 est paru, donc, c’était en novembre 2019 et plusieurs évènements ont eu lieu en décembre parmi lesquels :
A se revoir alors maintenant pour la suite des évènements.
Flash back 9 : L’OEIL TRISTE ET DOUX DE MA MERE
Quelques mots avant de refermer cette série de flashes back sur L’oeil triste et doux de ma mère :
De quoi s’agit-il ? A la fin d’Une taupe @ l’Oeil-Doux 2.0, Elna, l’héroïne du roman, a donc rassemblé sur le web des pièces à conviction pour démontrer à quel point tout était faux sur le papier (à moins qu’à l’heure de la post-vérité, ce qu’elle présente soit tout autant bidonné…) Et parmi elles se trouve ce récit autobiographique du personnage principal, qui est censé avoir été écrit dans les années 1980 d’après une série d’interviews de son propre père. « Pour comprendre qui l’on est, rien de mieux que de savoir d’où l’on vient » dit en substance l’exergue.
Bien sûr, ces entretiens, dont je suis aussi l’auteur, sont largement inspirés de témoignages, d’expériences authentiques de mes anciens (oncles, grands-parents, amis…) et sont augmentés aussi de documentations diverses et approfondies… Avec pour but de retracer en filigrane l’histoire de ce dernier siècle en Occitanie rurale. Car là se trouve un autre des aspects qui m’intéresse dans ces Yeux Doux de texte et d’hypertexte : en effet, nulle histoire, aussi fantasmée soit-elle, ne saurait se passer d’arrière-plan social ; même le Seigneur des Anneaux raconte quelque chose de l’Angleterre des années 1950 durant lesquelles la saga a été écrite (c’est en tout cas ce que je crois), or là, avec cet Oeil triste et doux de ma mère voilà l’arrière-plan historique de mes personnages 2.0 à moi. La couche profonde dont ils sont issus. Mécanisation des campagnes dans les années 1930, puis Plan Marshall après guerre et illusions des Trente Glorieuses avant d’en arriver aujourd’hui à la financiarisation des terres agricoles, telle est en effet l’histoire qu’a traversée cette Occitanie qui est le berceau de mon récit. Et bien sûr, elle a connu ses soubresauts, ses grèves, ses luttes : ils ont pour nom Montredon les Corbières, effondrement de l’industrie lainière à Mazamet… C’est donc tout ça que, dans ce livre, le personnage du père raconte d’une voix éraillée par la colère propre aux visionnaires vaincus.
Pour le moment, ce récit ne trouve son sens qu’entrelacé avec les autres éléments du site un Ange @ l’oeil doux, il n’existe donc pas ailleurs que parmi les pièces à conviction réunies par Elna ; mais plusieurs parmi mes lecteurs m’ont fait l’honneur de juger que c’était la plus belle partie du tout. Alors, à suivre ? Qui sait…
Flash back 8 : UNE TAUPE @ L’OEIL-DOUX
Et puis l’illumination me saute aux yeux un matin (ah les matins illuminés !!!) : ce qui manque à mon projet c’est une motivation ! Si les personnes à qui j’ai soumis mes Yeux doux ne savent pas par quel bout prendre cet ovni, c’est que personne n’est habitué à se rendre sur un site web pour y reconstituer une histoire. Envoyer des mails, oui, commander un nouveau portable chez Amazon, oui, télécharger un film, oui ; mais ouvrir un site pour y assembler un puzzle de divers récits, pourquoi faire? C’est la motivation qui manque donc, et mon job d’auteur est de la créer…
C’est vraiment dans ce but que je commence alors à écrire ce qui sera finalement un nouveau roman à ajouter à ma maladie de plume. Comme une intro, un teaser destiné à donner l’envie d’aller ensuite sur le site. Sauf que, bien sûr, peu à peu, je me mets à l’aimer, à vivre quotidiennement avec mes personnages. Chaque matin quand l’appel du clavier me ramène auprès de Léonie sur son lit de (presque) mort, je sens bien qu’elle m’attendrit, me fait rêver. Et pareil pour cette petite conne d’Elna ; elle devient elle aussi de plus en plus attachante. Presque par moments, je pourrais tomber amoureux d’elle. Bref, me voilà retombé dans le piège et fin 2018 la dernière page est bouclée dans une euphorie, une limpidité, je suis heureux et fier de moi. Presque oublierais-je de terminer la chose par une adresse internet et un QR code.
Ils conduisent au site les Yeux doux bien sûr, mais entre temps, l’écriture du roman l’a lui aussi fait considérablement évoluer. Comme si la fréquentation des personnages, l’exploration de leurs vies et de leurs époques l’avaient nourri d’une profondeur supplémentaire. Je change alors la structure et je reprends tout dans les détails ; le titre devient un Ange @ l’oeil doux, et je remanie la vidéo, enrichis le récit autobiographique, développe le blog… Au final Elna et Léonie en sont presqu’autant les auteurs que moi…
Qu’est-ce qu’on y trouve alors ? Principalement trois pièces à conviction réunies-là par Elna pour prouver que ce que raconte le roman n’est que tissu de mensonges ! S’acharnait-il a démontrer qu’un certain chanteur-homme d’affaires était un salaud (la Taupe du titre) , eh bien le site va au contraire faire la preuve que c’était juste un brave type (l’Ange de la page d’accueil). Un peu comme dans la vraie vie de l’homo numéricus de ce début du XXIeme siècle en somme. Quand à force de réseaux sociaux, de fake news et autres tweets on ne sait plus trop comment distinguer le vrai du faux.
Que dire de plus ? Que ce fut un travail colossal (pas loin de cinq ans), mais qu’il m’a porté, passionné, fait gazouiller chaque matin de l’impression que j’étais peut-être en train d’inventer quelque chose… Mais dire aussi qu’une fois au bout, je ne me sentais pas le courage d’envoyer tout ça devant les Papes de Saint-Germain pour recevoir trois semaines plus tard une lettre de refus en cinq lignes pas plus. C’est alors qu’un ami m’a parlé de l’Harmattan. Ce n’est pas la plus prestigieuse des maisons, certains disent qu’elle exploite les auteurs, c’est peut-être vrai ; mais j’y ai pour ma part trouvé ce que je cherchais : enfin l’écoute et la confiance dans ce projet !
Flash back 7 : LES YEUX DOUX
L’idée dort dans mon esprit depuis la tentative de « livre interactif » ébauchée avec Gésir et tient en une question : « Est-il possible d’écrire une même histoire sur plusieurs supports : première partie : un texte, deuxième : une vidéo, etc… ? » Un projet qui vient de mon parcours de cinéaste évidemment et du fantasme d’épouser mes deux fiancées -la caméra et la plume- en même temps. Mais qui vient aussi d’internet… Ce Léviathan qui brasse indistinctement les vidéos, les e-mails, les blogs, les e-books peut-il servir de support à de nouvelles formes de narration ? Après tout, me dis-je, on a bien vu surgir des « écritures » inattendues après que la photographie, le cinéma ont été inventés. Mais la chose reste théorique dans ma tête et les amis à qui j’en parle à l’occasion ouvrent de grands yeux dubitatifs… Jusqu’au jour où un week-end entre copains me conduit près de Saint-Pierre la Mer (Aude) et là, je revois l’OEil-Doux.
J’avais déjà, dans un lointain scénario de film qui ne s’est jamais réalisé, pensé à ce gouffre aussi calme que menaçant comme décor pour une séquence, mais cette fois l’idée qu’il pourrait être au centre d’une fiction me saisit. Et l’espace de quelques heures, enivré par le mystère du lieu, une trame me vient à l’idée : ici, dans ces eaux, un homme autrefois célèbre a disparu ; et comprendre pourquoi revient à reparcourir l’histoire récente de l’Occitanie. Après tout, c’est vrai, on est dans une région qui a tant changé, s’est tant métamorphosée depuis le début du XXeme. Les vignes ont laissé la place aux lotissements pour touristes, l’agriculture à la civilisation des loisirs… Et puis, dans la voiture, sur le chemin du retour, cette trame se superpose avec le projet précédent : raconter cette histoire sur plusieurs supports : une vidéo, un texte, un blog… A peine rentré chez moi, je note vite le premier synopsis avant de l’avoir oublié. Car c’est souvent comme ça pour moi : en voiture, bercé par les virages, les paysages, j’imagine, et puis une fois arrivé tout est effacé !
Une année plus tard environ, soit environ fin 2016, un producteur toulousain (Pierre Mathiote) s’intéresse au projet et ensemble nous envoyons diverses demandes d’aides à la Région Occitanie, au Centre du Cinéma, au Centre Régional des Lettres, à des Résidences d’Ecritures Innovantes… Et parallèlement j’apprends à me servir de logiciels compliqués (Muse, Flip HTML5, Kolor-Panotour) pour attaquer la réalisation des diverses pièces du puzzle. Après divers tâtonnements et ajustements, il y en aura finalement trois : une vidéo, un récit autobiographique du personnage principal et le blog qu’il a tenu juste avant de disparaître. Le tout est rassemblé sur un site internet appelé Les Yeux Doux car chacun des trois « morceaux » du récit comporte le mot « Oeil » dans son titre.
Mais quelque chose ne colle certainement pas. En effet d’une part aucune des aides n’est accordée ! Mais ça on y est habitué ; ces commissions volent toujours au secours de la victoire et ne soutiennent que ce qui est déjà plébiscité par la presse, les amis, les chapelles ; les chercheurs solitaires dans leur coin sont rarement considérés alors que c’est justement eux qui… Mais bref, passons ; ce qui est plus gênant est que d’autre part les quelques personnes à qui je montre le résultat continuent d’ouvrir de grands yeux perplexes. « C’est quoi cet ovni ? » Semblent-ils dire.
Flash back 6 : SIX MINUTES
Il faut croire que quelque chose de neuf s’est installé dans mon rythme quotidien, car, une fois Gésir mis en ligne, je ressens un manque. Chaque matin, tel un fumeur qui vient d’arrêter, je n’ai qu’une envie, non pas d’allumer une clope mais de retourner m’asseoir devant mon clavier. C’est alors que la découverte d’un site incroyable sur internet : Beautiful Agony me plonge dans des abîmes de trouble. On y voit, filmé par les intéressés eux-mêmes, le visage de centaines de garçons ou filles en train de se masturber. Le visage exclusivement, j’insiste. Et c’est toute la beauté de la chose : l’expression commune, mais tellement réinventée à chaque fois, de l’orgasme sur ces visages de toutes origines a quelque chose de vertigineux. Comme si surgissait la preuve définitive que chaque être humain est aussi universel qu’unique !
Bien conscient de m’attaquer alors à quelque chose de très périlleux et qui va probablement me conduire à mon seuil d’incompétence, l’envie du challenge reste la plus forte et je me lance un défi, celui de traduire en mots les sortes de sonates, adagios, rocks endiablés ou autres boléros émotionnels que l’on voit se déployer sur ces visages.
Et puis au bout d’une semaine, c’est parti ! Comme découvrant le sujet de mon propre texte à mesure que je l’écris (une sensation que j’ai souvent eue dans mon activité de cinéaste, au moment du montage principalement) l’idée directrice d’un nouveau projet d’écriture s’impose à moi comme une fringale, comme un truc que je ne vais plus pouvoir contrôler : partir de la description de ce visage en gros plan pour, au delà, raconter ce qui se passe dans les têtes respectives des deux membres d’un couple en train de faire l’amour. Ce que lui pense, ressent, se remémore en voyant, tout près du sien, son visage à elle ; et ce qu’elle convoque, éprouve, se dit en voyant à dix centimètres du sien, son visage à lui.
Alors, six minutes étant (mais j’avoue que je n’ai jamais chronométré…) la durée qui me semble approximativement nécessaire et suffisante pour un acte de chair normal et abouti, la structure du roman se met en place autour de ce chiffre. Ce sera le titre du livre, son unité de temps aussi, et six sera le nombre de ses chapitres : trois pour lui, trois pour elle.
Ils ne se connaissent pas et tout les oppose. Lui est un enseignant retraité, quintessence de la raison érudite et rangée ; elle, une jeune vendeuse bourrée de ces blessures que laisse une enfance fracassée. Pourtant, dérapage de la vie hormonale, les voilà qui se donnent l’un à l’autre pendant six minutes d’abord sur un canapé de cuir, puis sur le tapis turc qui est en dessous… Six minutes faites de désir et de plaisir bien sûr, mais aussi d’espoir, de possession, d’amour et même de haine… Ces sortes de molécules dont est faite l’union charnelle et, par delà, la personne humaine.
Je dois dire, pour être franc, qu’au moment d’attaquer la rédaction du point de vue féminin sur la chose, un vrai doute me prend. Comment faire pour raconter ce que le garçon que je suis n’a jamais vécu et ne vivra bien sûr jamais ? Comment approcher ce qui est authentiquement en jeu chez une femme dans un moment tel que celui-là ? En interviewant des copines ? En faisant écrire cette partie du livre par une auteure collaboratrice? Et puis, au risque de me casser la gueule, je me dis qu’homme ou femme, hétéro ou homo, ce qui prime en fin de compte est notre humanité commune. Fi donc des assignations de genre ou des folklores érotiques ; rien ne m’empêche de me projeter dans le sexe opposé car mon entreprise étant affaire de visages, ceux-cis ne sont pas encore (littérairement parlant du moins) chasse gardée.
Dernier détail : une fois rédigées les deux paritaires parties : même nombre de pages, mêmes évènements vus du point de vue masculin d’abord, féminin ensuite, l’affaire me paraît brusquement trop carrée, trop systématique. Une sorte de thèse de troisième cycle sur le rôle de la différence d’âge dans la sécrétion de cyprine. Alors je mélange tout. Chapître 1 (lui) pour commencer, mais chapître 4 (elle) pour suivre, et ainsi de suite… Il me semble que « l’enchevêtrement des êtres dans leur acte d’amour » trouvera-là une sorte d’apothéose paginale…
Mais les Papes germanopratins, ne sont pas de cet avis. 11 envois seulement (je n’y crois plus ce coup-ci ; c’est pour la forme) et comme prévu 11 refus ! De sorte que je n’attends même pas toutes les réponses avant de signer, à l’automne 2015, une troisième fois avec les Editions du Net… Il y aura sans doute, comme d’hab, très peu de lecteurs mais au moins Louis Calvel est arrivé au bout de son défi. https://www.leseditionsdunet.com/search.php?search_query=six+minutes