Je me jette à l’eau ! Déçu par la collaboration avec l’éditeur de ma précédente « Taupe » (zéro accompagnement dans la diffusion donc quasi zéro ventes), et fatigué avant même de les recevoir par les lettres de refus des autres (… ne correspond pas à notre ligne éditoriale) je vais essayer l’auto édition. Non, ce n’est pas lâcher la proie pour l’ombre (L’Harmattan m’aurait accueilli les bras ouverts). Oui, j’y ai bien réfléchi (Cette forme de publication ne s’accompagne d’aucun abandon de droits et sert même paraît-il de vivier pour les éditeurs conventionnels). Alors d’une part, j’aurai le plaisir d’explorer une de ces inventions de la modernité qu’on appelle la révolution digitale ; tandis que de l’autre j’aurai au moins en contrepartie de la même solitude, l’entière maîtrise du projet.
Mais pour partir à l’assaut de ce continent inconnu, mon ballon d’essai ne sera pas ma longuement mûrie « Croisette » dont je parle dans ces lignes depuis des mois . Trop tendre encore, trop près de mon coeur pour la jeter en pâture au vaste monde. Tellement de paramètres sont à considérer en effet (couverture, promotion, diffusion…) tellement d’erreurs à ne pas commettre que je préfère envoyer au front un texte plus ancien, moins chérubin face à l’existence, et qui a le cuir épais.
Gésir est son titre, et il n’y a pas de faute de frappe dans le titre : c’est bien la lettre « G » qu’il faut lire ! Ecrit en 2013, je l’avais déposé aux Editions du Net (là aussi sans aucune action de promotion, donc pour un résultat tout aussi confidentiel) ; et, après l’avoir un brin toiletté, c’est ce roman historique qui va donc naviguer en éclaireur pour moi sur l’océan Amazon-Fnac-Hachette. Mise en orbite prévue le 15 mars ! Quelle aventure !
Tous ensemble avec lui, alors, pour lui souhaiter bon vent et si tout se passe bien, La Croisette plongera bientôt dans son sillage.