Premiers écrans

Avec une sélection aux 29emes Oeillades (festival du cinéma francophone d’Albi) la carrière de l’Empire du mâle a démarré plutôt bien. Salle quasi-pleine un samedi matin ! Même les organisateurs étaient surpris. Et le débat qui a suivi, piloté par Cédric Lépine, une vieille connaissance que je n’avais jamais rencontré autrement que par Facebook interposé, n’a déçu personne. Maladroit dans mes réponses mais intérieurement touché par la sensation palpable que le film avait touché son but et même au delà, je suis sorti de la séance photo plutôt requinqué.

Mais la suite fut plus terne. Une affluence record s’était annoncée pour la projection de Lautrec hier 13/12, où j’avais programmé l’intégrale de la trilogie ; et de fait, s’est présentée à peine une petite trentaine de personnes si l’on fait le total de celles qui ont regardé la totalité et de celles qui n’ont vu qu’un ou deux des 3 volets. Compensation toutefois : là aussi, la certitude que l’Empire du mâle (comme les deux autres) touchent au coeur : « Impressionant », « Ce qui est fort et juste c’est que jamais les films ne dérapent dans le glauque ni le vulgaire alors que pourtant les occasions seraient nombreuses… » Un spectateur inconnu m’a même gratifié du terme de « Génial » pour le premier volet (la Fraude)… Là est bien sûr la vraie gratification.

Alors, j’inscris l’Empire du mâle à tous les festivals dont la ligne éditoriale me semble compatible… Je cherche aussi des salles pour des projections-débat unitaires… Mais pour l’instant, hormis Castres en Janvier et Gaillac un peu après, rien à l’horizon.

Allo 2026. Seras-tu l’année du public retrouvé?

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