Voilà deux mois environ que la Taupe est sortie de son trou. Les amis qui l’ont lu me font en général des retours très positifs. Avec des nuances toutefois.
Les très enthousiastes me complimentent sur l’ensemble roman+site en général. Ils louent le travail en profondeur, apprécient beaucoup la fin « un feu d’artifice » et certains disent que le récit « autobiographique » L’Oeil Triste et doux… » est ce qui les a le plus touchés.
La majorité s’arrête pourtant à la lecture du roman, et promettent d’aller plus tard sur le site, mais je crains que ce ne soit une politesse. L’outil numérique n’est-il pas encore suffisamment familier pour y plonger sans hésitation? Le sera-t-il jamais? En tout cas, venant de cette catégorie de lecteurs, ce qui ressort le plus souvent est l’étonnement devant l’alternance de langage « normal » (la vieille dame) et « djeuns » (Elna) « Comment as-tu fait pour capter cette langue? » « Quel talent d’observation et de retranscription ! »
Pourtant force est de reconnaître que les ventes stagnent. Plusieurs signatures, des mailings, des services de presse (avec quelques résultats, très locaux) et la centaine d’exemplaires vendus n’est même pas encore atteinte. En fait à quelques rares exceptions près les acheteurs se limitent à mon cercle de proches. Et encore; très nombreux sont ceux qui promettent d’acheter le bouquin, mais finalement ne le font pas. Paresse? Oubli? Je crois que même eux passeraient plus facilement à l’acte si le livre faisait d’une manière ou d’une autre le buzz, sortait de l’anonymat. Là est donc la difficulté, obtenir un avis, une critique, une recommandation sur un média national ou à la rigueur un ou deux blogs. J’y travaille, je multiplie les appels du pied, mais pour le moment ça ne vient pas!